samedi 3 octobre 2009

Jeudi 2 avril 2009


Réveil matinal sous la nuages pour le 4ème jour consécutif mais cela n'enlève rien à la beauté et à la magie de ces lieux. Le charme opère tout de même.
Nous partons naviguer une petite heure jusqu'à une petite crique où nous jetons l'ancre puis allons explorer une grotte avec la petite barque. La marée étant basse, nous ne pouvons hélas aller jusqu'au bout, nous touchons le fond et pouvons y deviner la présence d'énormes oursins.
Nous regagnons la jonque et au moment du départ, pendant la manœuvre, nous heurtons un banc de corail. La dérive est cassée : réparation immédiate avec le couteau de cuisine et ça marche !

Nous traversons de nouveau les villages flottants de pêcheurs puis nous arrêtons pour prendre un dernier déjeuner. Pendant sa préparation, Arnaud en profite pour piquer une petite tête. Et oui, il l'aura fait...
Retour jusqu'à Haiphong de la même manière que l'aller. Notre taxi nous y attend pour nous conduire jusqu'à Hanoï. Juste avant d'y arriver, il s'arrête pour nous faire gouter à un de ces fruits que nous ne trouvons qu'en Asie : le Durian. Pas mauvais.
Alors que la nuit est déjà tombée, nous arrivons à l'agence Viet attitude puis prenons une douche à l'hôtel situé au rez de chaussée. Nous devons aller vite car notre taxi nous attend pour nous conduire à la gare.
Avant de prendre notre train pour Lao Cai, nous prenons un très bon repas au Koto (resto école pour 300.000 dg).
Nous nous rendons ensuite à la gare : impressionnant ! Nous arrivons tout de même à trouver notre wagon (compagnie Cao Son express pour 38 € A/R par personne) qui n'est pas si mal que ça. Nous nous attendions à quelque chose d'assez vétuste et ma foi, c'est assez classe. Nous partageons notre couchette avec un norvégien et une suédoise (d'origine asiatique pour elle). Départ à 21 h15. Nous nous couchons peu après pour tenter de trouver le sommeil mais la nuit est un peu difficile

Vendredi 3 avril 2009

Une charmante voix nous réveille peu avant notre arrivée à Lao Cai puis nouvelle négociation pour le minibus (50.000 dg). C'est parti pour Sapa. Nous commençons notre ascension sous les nuages et au bout de quelques kilomètres : panne sèche. Nous sortons tous du bus et patientons le temps qu'un nouveau bus arrive.
1h30 après, nous arrivons enfin à Sapa, il est 6h00 du matin. Nous faisons connaissance d'une canadienne qui a pris le même bus, elle s'appelle Salima et se propose d'aller prendre un petit déj ensemble une fois l'hôtel trouvé. Avec l'aide de nos guides, nous nous laissons tenter par l'auberge Dang Trung : accueil chouette et certainement la chambre la plus sympa de l'hôtel à laquelle on accède après avoir traversé un petit jardin luxuriant à flanc de colline et disposant d'une vue à couper le souffle sur le Fansipan (vue que nous ne découvrirons qu'après la levée de l'épais brouillard).
Nous nous installons et allons prendre un petit déj à l'occidentale à Baguette et Chocolat sur les hauteurs du village. Très bon, encore une fois. Nous faisons ensuite une rapide visite de Sapa et de son incontournable marché. Là encore, nous en prenons plein les yeux et les narines et nous apercevons un étal avec un chien, bien rôti, et oui ! Nous croisons des hommes et femmes de l'ethnie des hmongs noirs et quelques rares dzaos.
Etant venu à Sapa pour y faire un trek, nous acceptons de suivre quelques villageoises amassées devant les hôtels dans l'attente des groupes de touristes. Ca sent un peu le traquenard mais on sait à quoi s'attendre et nous tentons tout de même notre chance.
Et nous ne sommes franchement pas déçus car nous vivons une merveilleuse aventure. Les paysages sont grandioses et nous nous payons une bonne partie de rigolade. Après une longue descente à travers les rizières, puis un passage sur un pont suspendu, nous arrivons à Lao Chai. Les villageoises, des Hmongs noirs, nous disent habiter à Ta Van (environ 10 kms de Sapa) mais en réalité, leur village est bien plus loin. Nous traversons Ta Van puis trop épuisés, nous décidons de rentrer à Sapa après leur avoir acheté un petit quelque chose. Nous rentrons en Xe om.
De retour à Sapa, nous nous trouvons une petite terrasse ensoleillée pour déjeuner. Le repos est bien mérité.
Nous faisons ensuite un petit tour dans Sapa mais n'avons pas le courage d'aller jusqu'à la cascade de Cat Cat puis rejoignons notre chambre.
Vers 18h30, nous allons dîner tous les deux au Fansipang dans la rue principale qui reste très animée en soirée.


samedi 4 avril 2009

Réveil matinal difficile dès 4 heures. Les orages et la pluie sont de la partie depuis le milieu de la nuit. Nous avalons vite une boisson car nous avons rendez-vous à 7 heures devant l'église. Après avoir réglé l'hôtel, nous sortons sous une pluie torrentielle et la rue principale s'est transformée en un véritable cours d'eau.Arrivés tant bien que mal devant l'église, nous patientons mais personne ne vient. Nous décidons d'attendre l'ouverture de la Poste pour essayer de téléphoner à notre guide "Cédric" lequel nous attend à...Lao Cai. Bien joué !! Nous n'avions pas pris connaissance du dernier mail envoyé par l'agence car déjà au Vietnam. Ce n'est pas bien grave, nous prenons donc un bus pour redescendre à Lao Cai où nous rejoignons enfin notre guide et quelques autres touristes pour rejoindre le marché de Can Cau situé à la frontière chinoise.
Après quelques 2 h30 de route et de piste, nous arrivons enfin au pays des hmongs fleurs. Il a cessé de pleuvoir. Le marché est très pittoresque et, contrairement à Sapa, nous ne sommes pas du tout interpellés par les habitants qui ne cherchent pas à nous vendre absolument quelque chose. Je suis juste interpellée une fois par une jeune villageoise alors que je suis en train de me mettre de la crème solaire. Elle s'approche de moi, curieuse et je lui propose de se mettre de la crème sur le visage, elle rit et est heureuse. Belle rencontre.Après une petite visite d'une heure (dans la boue...), nous repartons vers Bac Ha où nous passerons la nuit (au Congfu Hôtel).Nous prenons un repas copieux dans une petite bicoque qui ne paie pas de mine puis faisons une petite visite de Bac Ha.
Retour à la chambre puis repas au même endroit le soir.

dimanche 5 avril 2009

Ce matin, une fois n'est pas coutume, il pleut et c'est parti pour une visite du marché de Bac ha, là où se retrouvent les ethnies de tous les villages environnants. Sous la pluie et dans la boue mais quel enchantement, encore une fois : des couleurs, des senteurs, des regards, des sourires, des rencontres extraordinaires. Là, nous sommes vraiment dans un autre monde. Tout bouge dans tous les sens, c'est merveilleux. Bref, nous sommes conquis et nous en redemandons ! On y vend de tout, les hommes en profitent pour se retrouver autour d'un verre d'alcool de maïs ou de riz et fument le tabac fraîchement acheté tandis que les femmes cherchent les tissus les plus lumineux pour se parer d'un nouvel habit avec leurs enfants à leurs côtés ou installés sur leur dos. A l'extrémité, les paysans viennent vendre leurs bêtes : cochons, chevaux, poulets et chiens.
Vers 12h30, nous nous asseyons parmi les villageois dans une gargote sur le marché et goûtons à la célèbre Pho, un vrai régal. Quel souvenir, nous conserverons de cet endroit.
Le marché touchant à sa fin, nous nous éloignons du village pour faire un dernier tour dans la campagne environnante, mais rien à voir avec ce que nous venons de vivre.
Nous prenons ensuite le bus jusqu'à Lao Cai et récupérons nos billets de train à une agence, 1 heure avant notre départ, les billets étant restés à Sapa (enfin, c'est ce que nous avons cru comprendre, nos interlocuteurs ne parlant pas un seul mot d'anglais). Quel stress pour moi car franchement pas envie de rester à Lao Cai (c'est trop moche). Nous mangeons dans un resto situé pas très loin de l'agence et de la gare (le resto l'émotion) alors que de jeunes garçons nous proposent de nous cirer nos chaussures et elles en ont bien besoin.
Nous reprenons le train de nuit pour Hanoï et nous retrouvons avec un couple de sud africains tandis que nos plus proches voisins sont les mêmes qu'à l'aller (un couple d'amoureux japonais).

Lundi 6 avril 2009

Arrivés à Hanoï au petit matin, nous sommes envahis par les taxis. Nous décidons d'en prendre un avec une grosse voiture et lui montrons l'adresse de la gare routière. Il nous conduit dans une rue super glauque (il fait encore nuit) à peine éclairée et qui porte le même nom que celui de la gare. Nous refusons de descendre et lui remontrons notre destination. Il semble cette fois avoir compris et reprend la route. Arnaud aperçoit sur la route d'en face quelque chose qui ressemble à une gare et stoppe immédiatement le taxi. Nous sommes donc lâchés et rejoignons la gare routière. Nous entrons dans le hall, il n'y a aucune indication. Nous croyons comprendre qu'il faut patienter jusqu'à 6 heures. Nous sommes rejoints par un couple franco anglais. Au bout d'1/4 d'heure, nous décidons tous les 4 d'aller sur les quais. Le couple monte dans un minibus et nous propose de monter avec eux. C'est parti pour Ninh Binh pour 40.000 dg chacun.
Dans le bus, nous sommes interpelés par un jeune homme qui nous propose de descendre à l'hôtel dans lequel il travaille. C'est justement celui dans lequel nous souhaitons aller. Nous nous faisons donc déposer juste devant le Xuan Hoa Hôtel après environ 2h30 de trajet.
Nous prenons un bon petit déjeuner (des pancakes encore !)puis louons une motobike pour sillonner les environs. L'hôtelier nous passe un plan.
Nous visitons Hang Mua, un jardin paysager et une pagode construite sur un haut pic qui domine Tam Coc. Nous visitons ensuite la pagode Ban Long, toute petite pagode où nous attend une moine qui nous fait la visite; très sympa surtout que l'on est tout seuls.
Nous reprenons notre chemin et nous arrêtons dans un tout petit village pour déjeuner. En tout, nous sommes 4 touristes et une bonne vingtaine de vietnamiens qui sont à la fête et qui trinquent (ils proposent à Arnaud de goûter à leur étrange mixture mais vu la couleur de l'alcool, il refuse). Beaucoup de bruit mais bon petit repas quand même.Nous repartons pour Hoa Lu. Nous sommes un peu déçus par l'endroit. Nous essayons de trouver Ken Ga, sans succès et reprenons notre chemin en coupant par des petits chemins. C'est l'aventure, nous nous retrouvons dans des tout petits bleds où les gens ne doivent pas voir très souvent des touristes. On est peut-être les premiers.
Ninh Binh n'étant pas une très jolie ville, nous mangeons à l'hôtel.

Mardi 7 avril 2009

Nous allons à Tam Coc assez tôt, toujours en motobike. Nous tombons sur une rameuse vraiment sympa et super souriante à qui nous achetons un napperon, pas le choix, cela fait partie du jeu.
C'est un très joli site et à cette heure là, il y a très peu de touristes et le soleil ne tape pas encore trop.
De retour, nous allons visiter la pagode Bich Donc : superbe pagode construite à même la roche.
Nous nous arrêtons ensuite dans un petit resto puis rentrons à Ninh Binh.
Notre hôtelier nous fait emmener directement au minibus pour Hanoï : retour à vive allure et parfois peu contrôlée.
Arrivés à la gare routière, nous prenons ensuite un taxi pour notre hôtel.Nous nous reposons un peu puis allons faire un tour en ville.
Nous allons manger dans un super resto : le 69.

Mercredi 8 avril 2009

Réveil matinal pour prendre notre avion pour Hué prévu à 7 heures. Un taxi vient nous chercher à l'hôtel (182.000 dg ! une vraie fortune au Vietnam mais à cette heure-ci, on n'a pas vraiment le choix).
Nous arrivons à Hué sous les coups de 10 heures. Il fait très lourd, ça change.
Nous prenons un minibus qui nous dépose dans la rue des hôtels. Les rabatteurs se mettent immédiatement à l'oeuvre et ça nous emballe franchement pas. Nous préférons tenter notre chance dans un hôtel situé aux portes de la citadelle. L'hôtel a l'air super mais il est complet.
Après 1 bonne heure de marche sous une chaleur très pesante, autant dire que nous avons la pêche. Nous nous rabattons sur un hôtel du centre, un trois étoiles relativement cher et sans piscine ! On changera d'hôtel pour le lendemain.
Nous allons ensuite manger un morceau dans un resto conseillé par le routard, pas exceptionnel (le Ong Tao).
Nous allons ensuite visiter la citadelle, il fait toujours aussi lourd et nous sommes très fatigués. Nous n'apprécions pas pleinement le charme des vieilles pierres qui,cela dit en passant, n'ont pas l'air de faire partie des priorités de l'Etat vietnamien.Le soir venu, nous mangeons dans un resto super sympa situé dans la rue des restos (le Ushi) : très bon repas, bien arrosé au vin de Hué et bien agréable sur un petit balcon qui domine la rue.